Islam et Musulmans

La femme a le droit de mettre fin à son mariage (le divorce demandé par la femme s’appelle “AL-iftidaa الافتداء)

La femme a le droit de mettre fin à son mariage (le divorce demandé par la femme s’appelle “AL-iftidaa الافتداء) :

Dieu Tout-Puissant dit :

الطَّلاَقُ مَرَّتَانِ فَإِمْسَاكٌ بِمَعْرُوفٍ أَوْ تَسْرِيحٌ بِإِحْسَانٍ وَلاَ يَحِلُّ لَكُمْ أَن تَأْخُذُواْ مِمَّا آتَيْتُمُوهُنَّ شَيْئًا إِلاَّ أَن يَخَافَا أَلاَّ يُقِيمَا حُدُودَ اللّهِ فَإِنْ خِفْتُمْ أَلاَّ يُقِيمَا حُدُودَ اللّهِ فَلاَ جُنَاحَ عَلَيْهِمَا فِيمَا افْتَدَتْ بِهِ تِلْكَ حُدُودُ اللّهِ فَلاَ تَعْتَدُوهَا وَمَن يَتَعَدَّ حُدُودَ اللّهِ فَأُوْلَئِكَ هُمُ الظَّالِمُونَ

« La répudiation peut être prononcée deux fois. Après quoi vous pouvez soit garder votre épouse avec des égards, soit la renvoyer décemment. Il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous lui aviez donné, sauf si l’un et l’autre vous craignez de ne pas pouvoir observer les limites fixées par Dieu. Si vous nourrissez une telle crainte, nulle faute ne vous sera imputée, ni à l’un ni à l’autre, pour la compensation offerte par l’épouse en échange de sa liberté. Telles sont les limites fixées par Dieu; ne les transgressez pas. Ceux qui transgressent les limites fixées par Dieu sont des iniques.»AL-baqara (2:229)

L’islam a légiféré “Al-iftidaa” qui signifi le droit de la femme qui ne pourra pas observer les limites fixées par Dieu si elle reste avecson mari (elle craint si elle reste avec lui d’enfreindre la loi de Dieu à cause de l’absence d’amour envers son mari). Cette femme ne peutplus vivre avec son époux, doncelle doit dire au tuteur la raison pour laquelle elle veut se séparer de son mari, et si le tuteur accepte ses justifications, il lui permet de se séparer de son mari à travers”AL-iftidaa”. Dans ce cas, la femme doit rendre une partie “selon l’accord entre elle et son mari” de la dot reçue de son mari. Ce montant ne doit pas dépasser la valeur de la dot parce que Dieu Tout-Puissant dit : « de ce que vous lui aviez donné » le tuteur peut déterminer la valeur de cette partie, mais si le mari était bon avec son épouse, elle devraitrendre la dot toute entière.

Quand on dit “le tuteur”, cela signifie dans ce cas le tribunal ou le juge choisi par le tribunal, s’il n’y avait pas de tribunal pour une quelconque raison, le tuteur est le juge, nous citerons un exemple qui confirme ce que nous avons dit : C’est l’histoire d’une femme qui est venue au Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) pour déposer une plainte :

Yahia Ibn Sa’id a rapporté que Amra Bint Abdul Rahman lui a raconté que Habiba

Bint Sahl Al Ansari s’était mariée avec Thabet Ibn Qais Ibn Chammas.

En sortant pour la prière de l’aurore, l’Envoyé de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) vit à sa porte une femme, alors qu’il faisait encore nuit.

L’Envoyé de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) lui dit:”Qui est-ce ? »Elle répondit :“C’est moi, Habiba Bint Sahl, Ô Envoyé de Dieu. »

Il répliqua : “Qu’as-tu? »Elle lui dit: “Ni moi, ni Thabet Ibn Qais, nous nous entendons comme époux. »

Quand son mari Thabet Ibn Qais fut venu, l’Envoyé de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) lui dit:”Voici Habiba Bint Sahl qui vient de me raconter ce que Dieu a voulu qu’il en soit. »

Habiba dit:”Ô Envoyé de Dieu, tout ce qu’il m’a donné, je l’ai chez moi. »

S’adressant à Thabet Ibn Qais, l’Envoyé de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) lui dit:”Reprends tout ce que tu lui as donné”, Thabet le reprit et Habiba demeura chez ses parents(séparée de son mari). [1]

Dans la même histoire mais selon Ibn Abbas, La femme de Thabet Ibn Qays Ibn Shammas est venue pour voir le Prophète et lui a dit :”Ôenvoyé de Dieu ! Je n’ai rien à reprocher à Thabet, ni dans sa religion, ni dans son comportement, si ce n’est que j’ai peur de la mécréance.

Je ne peux plus le supporter[2], je déteste cet homme[3], quand il entre à la maison, je souhaite cracher au visage mais la crainte de Dieu m’empêche de le faire. [4]

Et selon d’autres narrateurs, Habiba Bint Sahl dit qu’elle était une voisine du Messager de Dieu et que son époux “Thabet” l’a frappée [5]et qu’il était sévère dans son comportement avec elle[6], elle dit qu’elle détestait cet homme tandis qu’il l’aimait[7].

Donc, le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) lui a dit: Tu dois rendre la dot à cet homme sans augmentation [8].

A l’époque d’Omar ben AL-khattab (que Dieu l’agrée), une femme est venue à lui, cette femme se plaignait de son mari, Omar a mis cette femme dans une écurie où elle a passé la nuit avec l’odeur infecte.

Le matin, Omar demanda à cette femme :comment s’est passée votre nuit ?

Cette nuit était la meilleure nuit de ma vie !

Omar lui demanda de son mari, elle a fait l’éloge de son mari mais elle dit qu’elle ne peut plus vivre avec lui.

Omar lui a permis de se séparer de son mari à travers”Al-iftidaa” [9].

Omar voulait savoir si cette femme peut vivre avec son mari ou pas, il ne lui demanda pas les raisons pour lesquelles elle déteste son mari, ainsi, le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a fait la même chose.

Le verset suivant parle clairement de ce sujet :

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا جَاءكُمُ الْمُؤْمِنَاتُ مُهَاجِرَاتٍ فَامْتَحِنُوهُنَّ اللَّهُ أَعْلَمُ بِإِيمَانِهِنَّ فَإِنْ عَلِمْتُمُوهُنَّ مُؤْمِنَاتٍ فَلَا تَرْجِعُوهُنَّ إِلَى الْكُفَّارِ لَا هُنَّ حِلٌّ لَّهُمْ وَلَا هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ وَآتُوهُم مَّا أَنفَقُوا وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ أَن تَنكِحُوهُنَّ إِذَا آتَيْتُمُوهُنَّ أُجُورَهُنَّ وَلَا تُمْسِكُوا بِعِصَمِ الْكَوَافِرِ وَاسْأَلُوا مَا أَنفَقْتُمْ وَلْيَسْأَلُوا مَا أَنفَقُوا ذَلِكُمْ حُكْمُ اللَّهِ يَحْكُمُ بَيْنَكُمْ وَاللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ

«Ôvous qui croyez, lorsque des croyantes qui ont émigré viennent à vous, éprouvez-les ! Dieu connaît mieux leur foi. Si vous les avez reconnues comme croyantes, ne les renvoyez pas vers les mécréants ;elles ne sont plus licites pour eux et ils ne sont plus licites pour elles. Donnez-leur ce qu’ils ont dépensé pour elles. Il n’y a pas de faute à vous reprocher si vous les épousez après leur avoir versé leur douaire. Ne conservez pas vos liens avec des mécréantes. Réclamez ce que vous avez dépensé, et qu’ils vous réclament ce qu’ils ont dépensé. Tel est le jugement de Dieu, qui juge entre vous. Et Dieu est Omniscient, Sage.»Al-Mumtahana (60:10)

Un des termes du traité d’AL-Hudaybiyah a été mentionné dans le contexte du hadith suivant :

D’après İbn Chihab, Urwa ben AZ-zubayr rapporte avoir entendu Marwan et AL-miswar ben Makhrama (que Dieu l’agrée) rapporter des compagnons du Messager de Dieu (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) comme suit : Le jour où le Prophète conclut la trêve avec Suhayl ben Amru, celui-ci posa la condition suivante en disant : “quiconque d’entre nous qui viendrait à vous, vous nous le rendrez, même s’il suit ta religion”.

Les fidèles n’aimèrent pas cela et le désapprouvèrent, mais Suhayl insistaet le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a accepté cette condition et conclut avec lui la trêve d’AL- Hudaybiya.

Le même jour, il lui remit Abou jandal, d’ailleurs, en cette période, le Prophète renvoyait tous les hommes qui venaient à lui,même s’ils étaientmusulmans.

Les croyantes, quant à elles, émigrèrent elles aussi à Médine, il y avait parmi elles Um kalthum bent Uqpa İbn Abu mait qui était alors toute jeune.

Les parents de celle-ci vinrent demander au Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) de la leur rendre mais celui-ci refusa à cause de ce que Dieu avait révélé à ce sujet :

«Ô vous qui croyez, lorsque des croyantes qui ont émigré viennent à vous, éprouvez-les !Dieu connaît mieux leur foi. Si vous les avez reconnues comme croyantes, ne les renvoyez pas vers les mécréants ;elles ne sont plus licites pour eux et ils ne sont plus licites pour elles. Donnez-leur ce qu’ils ont dépensé pour elles. Il n’y a pas de faute à vous reprocher si vous les épousez après leur avoir versé leur douaire. Ne conservez pas vos liens avec des mécréantes. Réclamez ce que vous avez dépensé, et qu’ils vous réclament ce qu’ils ont dépensé. Tel est le jugement de Dieu, qui juge entre vous. Et Dieu est Omniscient, Sage.

Si quelqu’une de vos épouses va rejoindre les mécréants et qu’ensuite vous l’emportiez sur eux, donnez en compensation à ceux dont les épouses sont parties l’équivalent de ce qu’ils avaient dépensé pour leur entretien. Et craignez Dieu en qui vous croyez !

ÔProphète !Lorsque les croyantes viennent te faire allégeance en jurant qu’elles n’associeront rien à Dieu, qu’elles ne voleront pas, qu’elles ne commettront pas d’adultère, qu’elles ne tueront pas leurs enfants, qu’elles ne proféreront aucun mensonge forgé entre leurs mains et leurs pieds, qu’elles ne te désobéiront en rien de ce qui est convenable, reçois alors leur serment d’allégeance et demande pardon à Dieu pour elles. Certes, Dieu est Pardonneur, Clément ! » [10] Al-Mumtahana (60:10-12)

Safi Al-Rahman Al-Moubarak Fouri dit :les parents des femmes croyantes qui ont émigré ont venu au Messager de Dieu pour récupérer leurs filles mais le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) a refusé leur demande, car les termes de la trêve d’AL-Hudaibiyah ne mentionnent pas les femmes, donc, sur cette base, le Prophète (la bénédiction et la paix de Dieu soient sur lui) n’a pas violé les termes de cette trêve [11].

Ce verset Coranique parle clairement des femmes mariées qui décident de se séparer de leurs maris mécréants et qui se réfugient chez les musulmans, car elles veulent garder leur religion, la preuve qui confirme cette parole est qu’il y avait beaucoup de femmes croyantes dans la Mecque et ces femmes étaient mariées avec des mécréants mais elles ne voulaient pas se séparer de leurs maris.

Dieu Tout-Puissant parle de la trêve d’AL-Hudaibiyah quand il dit :

وَهُوَ الَّذِي كَفَّ أَيْدِيَهُمْ عَنكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ عَنْهُم بِبَطْنِ مَكَّةَ مِن بَعْدِ أَنْ أَظْفَرَكُمْ عَلَيْهِمْ وَكَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرًا ، هُمُ الَّذِينَ كَفَرُوا وَصَدُّوكُمْ عَنِ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ وَالْهَدْيَ مَعْكُوفًا أَن يَبْلُغَ مَحِلَّهُ وَلَوْلَا رِجَالٌ مُّؤْمِنُونَ وَنِسَاء مُّؤْمِنَاتٌ لَّمْ تَعْلَمُوهُمْ أَن تَطَؤُوهُمْ فَتُصِيبَكُم مِّنْهُم مَّعَرَّةٌ بِغَيْرِ عِلْمٍ لِيُدْخِلَ اللَّهُ فِي رَحْمَتِهِ مَن يَشَاء لَوْ تَزَيَّلُوا لَعَذَّبْنَا الَّذِينَ كَفَرُوا مِنْهُمْ عَذَابًا أَلِيمًا

« C’est Lui qui a écarté leurs mains de vous et d’eux vos mains dans la vallée de Makka, après vous avoir donné l’avantage sur eux. Dieu voit très clairement ce que vous faites !

Ce sont eux, les mécréants, qui vous ont barré l’accès à la Mosquée sacrée et qui ont empêché les oblations de parvenir au lieu du sacrifice. S’il n’y avait eu, mêlés à eux, des hommes croyants et des femmes croyantes inconnus de vous que vous risquiez de piétiner à votre insu – crime qui vous aurait valu une honte imméritée, mais Dieu introduit qui Il veut dans Sa miséricorde – et si, par contre, les groupes s’étaient clairement séparés, Nous aurions infligé aux mécréants un châtiment douloureux. » Al-Fath (48:24-25)

Nous étudierons en détail le dixième verset de la sourate “Al-Mumtahana” :

Dieu Tout-Puissant dit :

« Ôvous qui croyez, lorsque des croyantes qui ont émigré viennent à vous, éprouvez-les !Dieu connaît mieux leur foi. Si vous les avez reconnues comme croyantes, ne les renvoyez pas vers les mécréants ;elles ne sont plus licites pour eux et ils ne sont plus licites pour elles. Donnez-leur ce qu’ils ont dépensé pour elles. Il n’y a pas de faute à vous reprocher si vous les épousez après leur avoir versé leur douaire. Ne conservez pas vos liens avec des mécréantes. Réclamez ce que vous avez dépensé, et qu’ils vous réclament ce qu’ils ont dépensé. Tel est le jugement de Dieu, qui juge entre vous. Et Dieu est Omniscient, Sage.» Al-Mumtahana (60:10)

 

La femme émigre quand elle décide de laisser son mari, ses parents et son pays, et pour connaître la vraie raison pour laquelle cette femme a émigré, le verset ordonne aux croyants d’éprouver ces femmes, c’est-à-dire, est-ce que leur émigration était pour des raisons religieuses ou autres ?

Si les croyants ont su que leur émigration était pour garder leur religion, ils devaient payer l’argent avec lequel ces femmes peuvent se séparer de leurs maris mécréants à travers le droit d’ »Al’iftidaa”, les croyants dans ce cas sont tenus à rendre une partie de la dot à leurs maris en échange de la séparation entre cette femme croyante etl’homme mécréant, c’est pour cette raison que Dieu Tout-Puissant dit : « Donnez-leur ce qu’ils ont dépensé pour elles »

C’est la même chose que Habiba bint Sahl a fait avec son mari Thabet Ibn Qays, donc si les femmes mariées croyantes n’ont pas d’argent, le verset ordonne aux croyants de payer l’argent que Al’iftidaa exige, et ce verset n’empêche pas les croyants d’épouser ces femmes s’ils ont payé la dot pour elles comme le confirme le verset suivant : « Il n’y a pas de faute à vous reprocher si vous les épousez après leur avoir versé leur douaire.»Ce verset confirme le droit de la dot pour les femmes si un croyant voulaitépouser l’une d’entre elles.

Il y a un point très important dans ce verset, le verset de la sourate AL-baqara et le hadith Prophétique qui parle de l’histoire d’Habibi et de son mari.Ce point dit que la femme qui s’est séparée de son mari à travers Al’iftidaa n’est pas obligée d’observer une période de continence à proprement dite mais se soumet plutôt à une période d’istibrâ’ qui désigne dans ce contexte la période d’un seul cycle menstruel permettant de s’assurer que l’utérus de la femme séparée de son mari ou conjoint est vacant et qu’elle n’est pas enceinte. Auquel cas, sa période de continence n’arrive à échéance qu’au moment de l’accouchement. On remarque que ce jugement est différent de celui de la femme répudiée qui doit observer la période de continence”‘idda“.

Ce verset contient les lois internationales relatives au statut personnel, ce verset a donné les mêmes droits aux femmes croyantes et aux femmes non musulmanes qui se marient avec les musulmans comme nous verrons cela dans d’autres parties du verset.

وَلَا تُمْسِكُوا بِعِصَمِ الْكَوَافِرِ « Ne conservez pas vos liens avec des mécréantes »Le mot arabe ”alisam العِصَم est un pluriel, le singulier est alisma العصمة ” qui signifie la prévention, car la femme mariée est sous la protection de son mari qui peut l’empêcher de faire quelque chose. Cette phrase coranique concerne les femmes mécréantes qui se sont séparées de leurs maris musulmans et sont allées à la Mecque, c’est-à-dire, le verset s’adresse aux musulmans: N’empêchez pas vos femmes de revenir dansleur pays, et quand ce verset estdescendu, Omar ben AL-khattab a répudié deux femmes non musulmanes, ces deux femmes sont allées à la Mecque où elles se sont remariées, une de ces deux femmes s’est mariée avec Muawia ben Abi Soufian qui est devenu musulman dans l’année de la victoire de la Mecque, et l’autre femme s’est mariée avec Safwan ben Omaiya qui est devenu musulman après la bataille de Hunain.

Donc, la femme mécréante peut se séparer de son mari musulman en échange de la compensation”Aliftidaa”.

Dieu dit : « Réclamez ce que vous avez dépensé »C’est-à-dire que si les femmes ont rendu la dot et les cadeaux à leurs maris, c’est la séparation finale entre les deux, c’est comme le cas de Habiba bint Sahl.

« qu’ils vous réclament ce qu’ils ont dépensé »C’est-à-dire que les maris associateurs ont le droit de récupérer tout ce qu’ils ont dépensé pour leurs épouses musulmanes si celles-ci ont voulu se séparer de leurs maris.

Mais si les musulmans n’ont pas pu récupérer ce qu’ils ont dépensé sur leurs femmes mécréantes, ils devraient agir comme dit le verset suivant :

 وَإِن فَاتَكُمْ شَيْءٌ مِّنْ أَزْوَاجِكُمْ إِلَى الْكُفَّارِ فَعَاقَبْتُمْ فَآتُوا الَّذِينَ ذَهَبَتْ أَزْوَاجُهُم مِّثْلَ مَا أَنفَقُوا وَاتَّقُوا اللَّهَ الَّذِي أَنتُم بِهِ مُؤْمِنُونَ

« Si quelqu’une de vos épouses va rejoindre les mécréants et qu’ensuite vous l’emportiez sur eux, donnez à ceux dont les épouses sont parties l’équivalent de ce qu’ils avaient dépensé. Et craignez Dieu en qui vous croyez ! »Al-Mumtahana (60:11)

En bref, le saint Coran a donné le droit de résilier la vie conjugale aux femmes quand elles le veulent à travers “Al-iftidaa”, le saint Coran et les actions prophétiques ont expliqué clairement ce sujet.


[1] AL-Muwatta, chapitre(le divorce),31

[2] AL-Bukhari, le divorce,12 (5273/ 52- 75)

[3] Ibn Majah, le divorce, 22 (2056)

[4] Ibn Majah, le divorce, 22 (2057)

[5] ADdarmy, le divorce, 7

[6] İbn saad, AL-tabakat AL-koubra 8/445. Dar al-Sadr, Beyroute.

[7] AL-qourtby, aljame li ahkam alcoran, 3/139

[8] Nail alawtar, alchawkani,6/272, Beyroute.

[9] AL-moudawwana alkoubra, Malek ben anas, Dar al-Sad, Beyroute,2/341

[10] AL-Bukhari, Les clauses,15

[11] Safi Al-Rahman Al-Moubarak Fouri, AL-rahik AL- Makhtoom 314, Beyrouth 1408/1988

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