Les idées fausses contraires au Coran et à la Sunna sur le sujet des prisonnières :
1. L’esclavage des prisonnières et les vendre.
2. La relation sexuelle avec les prisonnières par l’homme marié ou pas marié mais qui a la capacité d’épouser 4 femmes libres.
3. La relation sexuelle avec les prisonnières (hors mariage).
4. L’interdiction à l’homme d’épouser sa prisonnière.
5. La vente de la prisonnière (après la relation sexuelle avec elle).
6. La séparation entre les prisonnières mariées et leurs époux à travers la vente.
7. La permission pour le mariage des prisonnières.
8. Le regard sur tout le corps de la prisonnière pour celui qui a cette prisonnière et la nudité de ces prisonnières pour les étrangers est entre le nombril et les genoux.
9. Les prisonniers n’ont pas le droit de posséder de l’argent parce qu’ils sont considérés comme un bien par leur propriétaire.
10. La différence entre les punitions des prisonniers et celles des libres.
11. Ils sont juridiquement incapables de faire beaucoup de choses dans les domaines sociaux.
Nous avons fait un grand effort pour étudier ces questions à la lumière des sources islamiques (le Coran et la Sunna) en comparant avec la jurisprudence islamique contraire au Coran.
Avant tout, nous voulons donner un résumé pour faciliter la compréhension :
Les causes de l’esclavage avant l’islam sont : les guerres, les raids, les punitions des crimes et la compensation des dettes pour ceux qui ne peuvent pas payer les dettes.
Alors l’homme est vendu comme esclave et la femme est vendue comme esclave considérée comme bien acheté et vendu. Le propriétaire a le droit d’avoir une relation sexuelle avec elle sans mariage.
C’était le cas de la période préislamique, l’islam est venu pour détruire et supprimer ce système injuste et a empêché toutes les causes qui mènent à l’esclavage.
L’islam accepte la capture comme un résultat d’une guerre légitime, mais il ordonne de libérer les prisonniers après la fin de la guerre par un de deux moyens : المَنًّ “la libération gratuite” qui signifie la libération des prisonniers sans aucune condition, ou الفِداء qui signifie la libération des prisonniers contre une rançon.
L’islam interdit aussi l’exploitation sexuelle des prisonnières et a invité à leur donner des droits à travers un contrat de mariage.
Quand l’homme paye la dot à la prisonnière, alors elle peut devenir libre.
C’est le jugement du Coran en ce qui concerne la question des prisonniers.
Le Prophète a appliqué ce jugement, mais après la période de khilafat islamique (4 khalifats), le système coranique a été négligé et le système préislamique a dominé la vie.
La jurisprudence traditionnelle ne fait pas une distinction entre la capture et l’esclavage, car elle dit que l’esclavage est une chose normale, et cette jurisprudence traditionnelle nomme la prisonnière comme esclave (Ama أَمَة en Arabe) mais le vrai nom est jaria (جارية).
Nous utilisons dans notre livre le nom « jaria » pour parler des prisonnières de guerres et la jurisprudence traditionnelle utilise « Ama الأَمَة » qui signifie l’esclave et وما ملكتْ أيمانُكم qui signifie les femmes et les hommes que votre main droite possède.
Alors la jurisprudence traditionnelle parle des prisonnières de guerre comme esclaves !