Question :
Je veux acheter une télévision dont le prix est 500$ par tranches de trois mois, mais le vendeur n’a accepté que pour deux mois, alors je lui ai dit que je suis prêt à augmenter 30$ sur la somme demandée.
À la fin le vendeur a accepté ma proposition. Est-ce considéré comme une usure (un riba) ?
Réponse :
Cette transaction s’appelle un commerce, car le vendeur et l’acheteur sont d’accord sur un contrat de vente en versements.
Le vendeur qui vend une télévision a le droit de demander une augmentation sur la somme originelle si l’acheteur veut augmenter la période et payer par tranches.
La chose importante dans une telle situation est d’écrire un contrat de vente pour protéger les droits des deux parties, car la dette doit être écrite dans le but d’éviter les conflits.
Dieu dit : « Ô les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit ; et qu’un scribe l’écrive, entre vous, en toute justice ; un scribe n’a pas à refuser d’écrire selon ce que Dieu lui a enseigné ; qu’il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu’il craigne Dieu son Seigneur, et se garde d’en rien diminuer. » (2:282)
Un article détaillé sur le riba (l’usure) dans le lien suivant :
http://www.islametmusulmans.com/economie/le-riba-linteret-lusure.html
