Les prêteurs n’étaient pas satisfaits du concept « deux ventes en une », et ils ont créé le « bey bi’listiğlâl » (البيع بالإستغلال).
Le terme « istiğlal » désigne l’obtention de bénéfices et de revenus par quelque chose. « Bey bi’listiğlâl » est l’accord « bey bi’l-vefa » qui prévoit la location de la propriété à son fournisseur. Il y a trois contrats, fusionnés en un seul, de ce genre : vente, gage et loyer. Quelqu’un qui achète une propriété immobilière appliquant « bey bi’l-vefa » l’utilise ou la loue. Le moyen de location le plus courant est de le louer auprès de son fournisseur. Ainsi, la propriété reste entre les mains de son propriétaire légal.
Ceux qui acceptent le « bey bi’l-vefa » réclamant les besoins constants des personnes pour trouver un segment de prêt, font également référence aux mêmes causes pour accepter le « bey bi’listiğlâl ». Pourtant, il est évident que ce n’est rien d’autre que le masquage de l’usure derrière l’image du commerce. Si nous avions appliqué les interdictions établies par le Messager de Dieu dans nos sociétés, cela n’aurait jamais eu lieu. « Bey bi’listiğlâl » et « bey bi’l-vefa » seront discutés en détail dans l’un des chapitres suivants.
