Question :
Dans le Coran, Dieu dit que ceux qui commettent des péchés majeurs tels que la fornication et le prêt à intérêt finissent en enfer. Cela est évident. Cependant, nous ne voyons pas ces déclarations (ces menaces) sur ceux qui ne jeûnent pas pendant le Ramadan (par paresse). Pourquoi ?
Réponse :
Apparemment, vous n’avez pas vérifié les versets dans lesquels les péchés majeurs sont répertoriés. Comment le refus d’obéir à un commandement de Dieu pourrait-il être considéré comme un péché mineur? Si le refus d’un ordre bien défini par Dieu n’est pas une rébellion, alors qu’est-ce que la rébellion ? C’est la désobéissance à un ordre direct, point.
Ceux qui outrepassent les interdits édictés par Dieu commettent un péché, ceux qui n’obéissent pas à ses ordres commettent un péché majeur.
La prière, le jeûne, le pèlerinage … Si vous lisez les décisions concernant ces cultes dans son ensemble, alors vous verrez que ceux qui délaissent ces obligations sans excuse valable sont en rébellion contre Dieu.
Par ailleurs, dans le dernier verset qui contient des informations détaillées sur le jeûne, Dieu dit :
تِلْكَ حُدُودُ اللّهِ فَلاَ تَقْرَبُوهَا
«Telles sont les règles édictées par Dieu ; ne les transgressez pas.» Al-baqara (2:187).
Ceux qui ne jeûnent pas pendant le Ramadan sans excuse valable n’approchent pas seulement de ces limites, ils les transgressent.
Dieu dit :
تِلْكَ حُدُودُ اللّهِ وَمَن يُطِعِ اللّهَ وَرَسُولَهُ يُدْخِلْهُ جَنَّاتٍ تَجْرِي مِن تَحْتِهَا الأَنْهَارُ خَالِدِينَ فِيهَا وَذَلِكَ الْفَوْزُ الْعَظِيمُ؛ وَمَن يَعْصِ اللّهَ وَرَسُولَهُ وَيَتَعَدَّ حُدُودَهُ يُدْخِلْهُ نَارًا خَالِدًا فِيهَا وَلَهُ عَذَابٌ مُّهِينٌ
«Telles sont les règles édictées par Dieu. Celui qui obéit à Dieu et à Son envoyé, Il le fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les fleuves, où ils demeureront à jamais. C’est là le bonheur suprême !
Mais celui qui désobéit à Dieu et à Son envoyé et qui transgresse les limites fixées par Dieu, Il le fera entrer dans un Feu où il demeurera à jamais, subissant un châtiment ignominieux.» Al-Nisâ’ (4:13-14).
