Une leçon enseignée dans le Coran: “l’allégorie de l’araignée”:
Un verset pertinent dit:
مَثَلُ الَّذِينَ اتَّخَذُوا مِن دُونِ اللَّهِ أَوْلِيَاءَ كَمَثَلِ الْعَنكَبُوتِ اتَّخَذَتْ بَيْتًا ۖ وَإِنَّ أَوْهَنَ الْبُيُوتِ لَبَيْتُ الْعَنكَبُوتِ ۖ لَوْ كَانُوا يَعْلَمُونَ
« Ceux qui ont pris des protecteurs en dehors de Dieu ressemblent à l’araignée qui s’est donnée maison. Or la maison la plus fragile (la moins sûre qui soit) est celle de la (femelle) araignée. Si seulement ils savaient! » (L’Araignée 29/41)
Le mot (ankabut-العنكبوت) cité dans le verset désigne, précisément, l’araignée femelle. Malheureusement, certains traducteurs ne font pas attention à ce détail dans leurs traductions du Saint Coran et transcrivent le mot (ankabut-العنكبوت) simplement par « araignée », sans distinction de sexe.
Or la zoologie moderne nous apprend que chez les araignées, les femelles sont le sexe dominant et qu’elles seules sont capables de créer ces fameuses tanières de soie.
C’est à cause d’un certain comportement endémique aux créatures à huit pattes que le Coran décrit la “maison” ou le “repaire” de l’araignée comme «l’endroit le moins sûr qui soit».
En effet les recherches concernant l’acte reproductif des araignés nous démontrent que la femelle fait preuve de ce que les scientifiques appellent un “cannibalisme sexuel”, en dévorant ou mutilant son partenaire après l’acte. Cela signifie que l’araignée femelle n’a aucune considération pour son partenaire et le traite comme une proie sitôt son rôle achevé.
Les espèces vivantes construisent généralement leurs tanières pour se protéger eux ou les leurs de la chaleur, du froid, des ennemis et de toutes sortes de menaces. Mais l’araignée (femelle donc) construit son inquiétante antre pour piéger les malheureux qui s’en approchent de trop près. C’est cette symbolique de l’araignée prédatrice voire “vampire”que le Coran prend pour exemple.
Si le mâle araignée n’est pas l’un des rares chanceux à pouvoir s’échapper après le rapport sexuel (car cela peut aussi arriver), sa “maison” sera sa tombe.
Pour nous autres humains les toiles d’araignées sont assez « pourries » pour disparaîtrent en un coup de balai, et pourtant la soie tissée pour construire ces pièges naturels sont d’une solidité incroyable à l’échelle d’un insecte.
De nos jours les armées et usines d’armements s’intéressent tout particulièrement à la soie des araignées dans leur recherches en bio-mimétisme cherchant ainsi à reproduire à échelle humaine la fantastique résistance de leurs toiles, nottament dans les gilets-par balles.
Etonnant n’est-il pas; que le repaire de l’araignée conçu avec ce matériau miracle soit à la fois si solide et si fragile? Un piège mortel pour n’importe quel insecte mais qui emportera sa propriétaire à la première bourasque?
Ce verset nous prévient de ne pas prendre de faux amis (fûssent-ils aussi chatoyant que la plus colorée des araignées) comme protecteurs en dehors de Dieu. Ceux qui recherchent la protection de ces personnes seront tôt où tard trahis, comme ceux qui se réfugient dans la tanière de l’araignée.
Comment faire confiance à “la veuve noire”* d’on l’appétit est tel qu’elle dévore les mâles qui viennent s’offrir à elle?
La seule maison dans laquelle un musulman doit chercher refuge n’est que c’elle de Dieu:
« Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d’autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu. » (Al-A’raf 7/3)