Question :
Quelle est la règle concernant l’avortement ? Existe-t-il des critères ou une limite de temps ? Ma femme est enceinte de six mois et après des tests, il a été révélé que l’enfant a un problème majeur. Les médecins recommandent de mettre fin à la grossesse. Ils disent que si la grossesse n’est pas interrompue, cela représentera un risque pour la santé de la mère. Dans ce cas, l’interruption de grossesse est-elle permise selon notre religion ?
Réponse :
Si la santé de la mère est sérieusement menacée, il est permis de sacrifier l’enfant pour préserver la vie de la mère, mais cela ne concerne que cette situation spécifique. Dans d’autres circonstances, l’avortement, c’est-à-dire tuer le fœtus, est interdit, tout comme tuer un enfant né.
Interrompre une grossesse en raison de la malformation, de l’incapacité mentale, de la déficience ou de l’espérance de vie courte du fœtus n’est pas permis. L’exactitude de ces diagnostics, basés sur les sciences génétiques et l’échographie, est contestée, car dans certains cas, des fœtus jugés défectueux ont donné naissance à des enfants parfaitement en bonne santé.
En conclusion, il n’est pas permis d’avorter sans une nécessité absolue et légitime dès le début de la grossesse. La détection d’une malformation ne justifie pas l’avortement. L’avortement est uniquement permis si la vie de la mère est en danger.
