Question :
Certains musulmans affirment ces jours-ci que ceux parmi les gens du Livre, qui sont vertueux et accomplissent de bonnes actions, peuvent entrer au Paradis sans croire en le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui). Ils basent cette affirmation sur le verset 162 de la sourate Al-Baqarah. J’ai recherché votre avis à ce sujet, où vous mentionnez que pour que ces personnes entrent au Paradis, le Coran ne doit pas leur avoir été transmis. Je suis curieux de savoir ce que vous entendez par la « transmission du Coran » ? Est-ce que cela signifie qu’il doit être expliqué en détail, ou est-il suffisant qu’elles aient lu ou entendu les versets une seule fois ? Dans le monde d’aujourd’hui, où l’information est facilement accessible par divers médias, il m’est difficile de croire qu’il existe encore des personnes ignorantes de l’Islam. Après les événements du 11 septembre, il existe encore des personnes qui n’ont jamais entendu parler de l’Islam. Certaines personnes se convertissent après avoir entendu parler de l’Islam à travers des médias négatifs, tandis que d’autres détournent leur regard malgré la même information. N’est-ce pas leur problème ? Peut-on supposer qu’en raison des informations négatives qu’elles ont reçues sur l’Islam à travers les médias, elles n’ont pas reçu le message et peuvent encore entrer au Paradis ? Quelle est la norme à ce sujet ?
Réponse :
La norme pour transmettre le message est que le Coran doit être lu ou écouté d’une manière que la personne puisse comprendre dans sa propre langue. Si quelqu’un n’a jamais lu le Coran ou ne l’a pas écouté dans une langue qu’il comprend, alors le message ne lui a pas été transmis. Le simple fait d’entendre parler de l’Islam à travers les médias n’est pas suffisant. En fait, vous pouvez inclure dans cela de nombreux érudits religieux, imams et personnes ayant mémorisé le Coran mais qui ne comprennent pas vraiment ses significations. Ces personnes, qui lisent le Coran chaque jour sans le comprendre, ont été enseignées qu’il n’est pas nécessaire qu’elles le comprennent. Ces individus sont toujours responsables d’éviter le shirk (associer d’autres à Allah) et d’adhérer aux vérités universelles (être juste, véridique, etc.) et d’éviter les interdictions universelles (mentir, l’adultère, le vol, etc.). Telle est la norme.
