Islam et Musulmans

Un contrat de partenariat avec un profit et un capital garantis est-il permis en islam ?

Question :
Nous sommes en train de créer une entreprise. Une personne financera notre projet et nous y consacrerons notre travail. Voici l’accord que nous envisageons : le financeur apportera un capital de 20 000 euro. À la fin de la première année, il recevra son capital ainsi qu’un quart du bénéfice net, et la deuxième année, un huitième du bénéfice net. Un tel accord est-il conforme à la religion ? Et s’il ne l’est pas, que peut-on proposer d’acceptable ?
Réponse :
Un tel accord n’est pas permis. Tout contrat garantissant à la fois le capital initial et un bénéfice fixe est contraire à la jurisprudence islamique.

Dans un partenariat conforme à l’islam, le financeur apporte le capital et un taux de répartition du bénéfice est fixé dès le départ. Si le projet génère un bénéfice, celui-ci est partagé selon les taux convenus. Si le projet subit une perte, celle-ci est supportée par le capital du financeur pour la partie correspondant à son apport, et par le travailleur sous forme d’absence de rémunération pour son travail.

Lorsque le projet est terminé, que les biens sont liquidés et que les comptes sont réglés, le capital initial (s’il reste) est rendu à son propriétaire, et le reste est partagé selon les taux de bénéfices préétablis.

Suivez-Nous