Islam et Musulmans

Je vous appelle au salut, alors que vous m’appelez au Feu

Je vous appelle au salut, alors que vous m’appelez au Feu :

Dieu a scellé son message à l’univers avec le Noble Coran, et Muhammad est ainsi le Sceau des Prophètes :

«Muhammad n’est le père d’aucun homme parmi les vôtres, mais il est l’Envoyé de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu est parfait connaisseur de toute chose.» Al-Ahzâb (33:40).

Le sceau des messages de Dieu est entre nos mains aujourd’hui, Dieu a pris la garantie pour sauver ce Livre de l’interpolation et de la transposition et a obligé toute personne qui croit en Lui comme l’Unique Dieu de lire et comprendre ce message, à le transmettre et le communiquer aux autres. Cela signifie que Dieu enjoint à chacun de nous l’importance de la tâche du messager, cette tâche qui exige la délivrance du contenu du message, à savoir l’avertissement et l’annonciation :

«Dis :  » Par moi-même je n’ai le pouvoir ni d’être utile ni de nuire, en dehors de ce que Dieu veut. Si je connaissais le Mystère, je possèderais des biens en abondance et le mal ne me toucherait pas. Mais je ne suis qu’un avertisseur et un annonciateur de bonne nouvelle pour un peuple croyant « .» Al-A’râf (7:188).

«je ne suis qu’un avertisseur explicite.» Al-Shu’arâ’ (26:115).

Le Noble Coran confirme en vérité que la mission du Prophète se limitait à la transmission sincère du message évident de Dieu comme décrit par exemple dans les versets suivants :

«et s’ils se détournent, tu n’es tenu, quant à toi, que de proclamer [le Message prophétique]. Et Dieu voit parfaitement Ses serviteurs !» Al ‘Imrân (3:20).

«Il n’incombe à l’Envoyé que de proclamer [le Message]. Dieu connaît ce que vous manifestez et ce que vous cachez.» Al-Mâ’idah (5:99).

«nous ne sommes chargés que de délivrer le message explicite.» Yâ-Sîn (36:17).

Quelle est la transmission explicite (du message) qui incombe au Messager de Dieu de le transmettre à chaque époque et à chaque endroit aux autres ? Le Noble Coran répond comme suit :

«O Gens du Livre ! Notre Envoyé est venu à vous pour vous éclairer sur une grande partie de ce que vous cachiez de l’Ecriture, même s’il n’en a pas dévoilé la totalité. Une lumière et un Livre explicite vous sont venus de Dieu.» Al-Mâ’idah (5:15).

«Alif. Lâm. Râ. Voici les versets du Livre évident.» Yûsuf (12:1).

«Alif. Lâm. Râ. Voici les versets du Livre, d’une Lecture (un Coran) évidente.» Al-Hijr (15:1).

«Nous savons bien qu’ils disent : » C’est un simple mortel qui l’instruit !  » Mais celui auquel ils font une allusion perfide parle une langue étrangère, alors que ceci est une claire langue arabe.» Al-Nahl (16:103).

«Ainsi faisons-Nous descendre sur vous des versets clairs, des exemples tirés de ceux qui ont vécu avant vous et une exhortation pour ceux qui craignent Dieu.» Al-Nùr (24:34).

«Certes, Nous avons fait descendre des signes explicites. Dieu dirige qui Il veut sur une voie droite.» Al-Nùr (24:46).

Nous comprenons dans ces versets que l’annonce des Messagers est légitime si elle est fondée sur le contenu direct du livre de Dieu, dans ce cas l’annonciateur est en droit d’être le Messager de Dieu parce qu’il ne sort pas des lignes des commandements Divins.

Le Noble Coran nous frappe des exemples des Messagers qui ont crus au message de Dieu quand ils l’ont entendu et ont choisi eux-mêmes de le communiquer à leurs peuples dans des moments où la mort était le châtiment qui les attendait, et cela commence par la femme de Pharaon:

«Et Dieu a proposé en exemple aux croyants la femme de Pharaon lorsqu’elle dit :  » Mon Seigneur ! Construis-moi, auprès de Toi, une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de ses agissements ! Sauve-moi des gens iniques ! « »  Al-Tahrîm (66 : 11).

Le verset parle de la «femme امرأة» du Pharaon mais ne mentionne pas le terme «épouse زوجة », pourquoi ?

Quelle est la différence entre ces deux mots singuliers «épouse» et «femme» ?

On emploie le mot «épouse» pour une femme mariée et entièrement liée vis-à-vis de son mari; c’est-à-dire la disponibilité du couple dans l’harmonie complète entre la femme et son mari, sans aucune différence religieuse, psychologique ou sexuelle, si de telles différences existent entre eux, elle devient sa «femme», on n’emploie pas le terme «épouse».

C’est pourquoi le Coran dit :«la femme de Noé et la femme de Lot», le Coran n’emploie pas le terme (épouse) parce que chacune d’elles avait une différence dogmatique avec celui qui partageait sa vie : «Dieu a proposé en exemple à ceux qui mécroient la femme de Noé et la femme de Loth. Toutes les deux dépendaient de deux hommes vertueux d’entre Nos serviteurs ; elles les trahirent, mais cela ne leur servit de rien contre Dieu. On leur dit :  » Entrez dans le Feu avec ceux qui y pénètrent « .» Al-Tahrîm (66:10).

A titre d’exemple pour « l’épouse » nous en trouvons dans les versets suivants :

«Et c’est un de Ses signes qu’Il a créé pour vous, formées de vous-mêmes, des épouses afin que vous vous reposiez auprès d’elles, et Il a établi entre vous l’affection et la compassion. Il y a vraiment là des signes pour ceux qui méditent. » Al-Rûm (30:21).

«ceux qui disent : “ Notre Seigneur ! Accorde-nous la fraîcheur des yeux en nos épouses et en notre descendance, et place-nous en tête de ceux qui craignent Dieu “» Al-Furqân (25:74).

«Nous dîmes : “ O Adam ! Habite avec ton épouse dans le Jardin ; mangez de ses fruits à votre gré, là où vous voudrez ; mais n’approchez pas de l’arbre que voici, sinon vous compteriez parmi les iniques.” » Al-Baqara (2:35).

«Zacharie dit : “ Mon Seigneur ! Comment pourrais-je avoir un garçon ? La vieillesse m’a atteint, et ma femme est stérile “. Il lui fut répondu : ” Il en sera ainsi, Dieu fait ce qu’Il veut.” »  Al ‘Imrân (3:40).

Le terme (épouse) n’est pas mentionné car il n’intègre pas l’une de ses composantes et objectifs (à savoir la reproduction), mais après la fin de l’obstacle à la grossesse et la naissance de Yahya (paix sur lui) Le Coran n’a pas employé le terme «femme», mais a plutôt utilisé le terme «épouse» en raison de l’accomplissement matrimonial: «Et Zacharie… Il implora son Seigneur : ” Mon Seigneur, ne me laisse pas seul ! Tu es le meilleur des héritiers ! ”Nous l’avons exaucé ; Nous lui avons donné Yahya ; Nous avons rendu son épouse féconde. Ils s’empressaient de faire le bien, ils Nous invoquaient avec amour et avec crainte. Ils étaient humbles devant Nous. » Al-Anbiyâ’ (21:89-90).

Dieu dit : «ceux qui transmettaient les messages de Dieu et qui Le craignaient, ne craignant nul autre que Lui. Dieu suffit pour tenir le compte de tout.» Al-Ahzâb (33:39).

Le deuxième exemple de la présentation de la mission d’un messager se trouve dans la sourate Yasin où Dieu dit: «C’est alors qu’un homme vint en courant des extrémités de la ville et s’écria : ” O mon peuple ! Suivez les envoyés ! Suivez ceux qui ne vous demandent aucun salaire et qui sont bien dirigés.» Yâ-Sîn (36:20-21).

Pour en revenir à la femme de Pharaon, elle affichait son rejet face aux actes de Pharaon et ses pairs avec leur joug tyrannique et a déclaré son désaveu de leur injustice. Nous remarquons ici que le verset coranique n’a pas pris la peine de mentionner le nom de la femme du Pharaon et ne récite aucun détail de sa vie avec lui, mais nous comprenons qu’elle croyait au message de Dieu et le rapportait aux autres, en connaissances des risques qu’elle encourait, et accomplit sa mission, rappelant le message et demanda pour ça à Dieu sa récompense « une maison auprès de Lui dans le Paradis » pour compenser la perte de sa maison à côté des oppresseurs de ce monde.

Dieu nous a frappé de cet exemple. Pour que, comme la femme de Pharaon nous croyons en son message et optons pour la transmission du message, chemin long, difficile et pénible mais ouvrant les portes d’une vie heureuse dans l’au-delà, loin de ce que les méchants, avec facilité, dédain et cupidité obtiennent dans le terrestre séjour.

«Un homme», le rappel de son nom n’est pas important pour nous, et quel est le message de cet homme croyant qui est venu en courant des extrémités de la ville ? Suivre les messagers qui annonçaient les paroles de Dieu sans attendre aucune récompense terrestre. Comment cet homme (le messager) a agi pour convaincre son peuple à le suivre ?

«Pourquoi n’adorerais-je pas Celui qui m’a créé et vers Qui vous serez ramenés ? Prendrais-je des divinités en dehors de Lui ? Si le Miséricordieux me voulait du mal, leur intercession ne me servirait à rien et elles ne me sauveraient pas;je serais alors manifestement égaré. Mais je crois en votre Seigneur. Ecoutez-moi donc ! » Yâ-Sîn (36:22-25).

L’intelligence que Dieu nous a procurée pour réfléchir et à travers laquelle nous devons prendre les décisions utiles, en voici une digne utilisation. Nous saurons certes comprendre le message de Dieu adressé à nous et serons dignes de le porter et de le transmettre aux autres qui doivent ensuite nous écouter,  » [Mais] je crois en votre Seigneur. Ecoutez-moi donc. »

En disant « votre Seigneur », il prouve que ces gens savent au fond de leur cœur que cet univers est l’œuvre d’un Dieu Unique, mais ils se sont laisser aller dans le culte des divinités autres que Dieu, qu’ils pensent pouvoir les rapprocher d’avantage du Dieu Unique, le Messager ne leur a pas dit: « Je crois en mon seigneur. Ecoutez-moi donc ».

Quelle était la récompense de Dieu pour l’annonce de son message ? Réponse dans ces versets: «Il lui fut dit :  » Entre au Paradis !  » Il dit : « O, si mon peuple pouvait savoir comment mon Seigneur m’a pardonné et m’a placé parmi ceux qui sont honorés ! « » Yâ-Sîn (36:26-27).

L’accès au Paradis était la récompense de transmission du message.

Le support de la peine et la compassion envers leurs peuple est l’un des attributs des Messagers, à ceux qui, très nombreux, préfèrent les délices du Démon, la parole du Messager : « Ah si seulement mon peuple savait ! » à de quoi toucher. S’ils savaient quoi ? «…en raison de quoi mon Seigneur m’a pardonné et mis au nombre des honorés. » Il n’a pas dit « …du mérite que j’ai eu de Dieu », mais « ce que Dieu m’a honoré de l’agrément de la miséricorde et du pardon. »

Lorsqu’il a estimé que son devoir nécessitait de reprendre le message de Dieu auquel il croyait fermement, il se précipita du bout de sa ville natale défiant l’obstination de son peuple à rejeter les annonces des messagers. Alors il mérita une récompense de la part de Dieu qui lui accorda l’entrée au Paradis.

Dieu dit : «Ceux qui occultent les preuves évidentes et la guidance que Nous avons révélées, ceci après que Nous les ayons clairement exposées aux hommes dans le Livre, ceux-là Dieu les maudit et les maudissent aussi ceux qui sont habilités à maudire» Al-Baqara (2:159).

Pharaon et ses partisans décidèrent de tuer Moïse (paix sur lui) après avoir refusé le message de Dieu qu’il leur avait apporté, mais un homme croyant de la famille de Pharaon a choisi de porter le message de Dieu et ne tarda pas à informer Moïse du dessein de Pharaon, comme le rappelle le verset suivant : «Un homme vint en courant du fond de la ville. Il dit : « O Moïse ! Les notables confèrent à ton sujet pour te tuer. Va-t’en ! C’est un bon conseil que je te donne ! »» Al-Qasas (28:20).

Puis le dialogue direct a commencé entre le messager, Pharaon et son peuple, comme le rappelle la sourate (Ghafir) où Dieu dit : «Un homme croyant, qui appartenait au peuple de Pharaon et qui cachait sa foi, dit : « Tuerez-vous un homme parce qu’il a dit : « Mon Seigneur est Dieu ! », alors qu’il vous a apporté des preuves évidentes de la part de votre Seigneur ? S’il est menteur, son mensonge retombera sur lui, et s’il dit vrai, il tombera sur vous quelque malheur dont il vous menace. Dieu ne dirige pas celui qui est transgresseur.

O mon peuple ! La domination vous appartient aujourd’hui et vous exercez tout le pouvoir dans le pays ; mais qui donc nous secourra contre la rigueur de Dieu quand elle nous atteindra ? »

Pharaon dit : « Je ne vous fais voir que ce que je vois moi-même, et je ne vous dirige que sur le chemin de la rectitude ». » Al-Mu’min (40:28-29).

Ces versets nous confirment que les noms n’ont aucune importance, le contenu du message s’impose au nom du messager. À cet instant, un homme a ressenti qu’il devait intervenir  pour transmettre le message de Dieu auquel il croyait, l’oppression et la tyrannie de Pharaon ne l’ont pas empêché et, comme c’est dans l’habitude des Messagers, il a ouvert un dialogue avec Pharaon et son peuple, en usant de la raison et il leur a paru évident que la puissance de Dieu était au dessus du pouvoir de Pharaon, mais ce dernier refusa et rejeta le message Divin se préférant être lui même un dieu à la place de Dieu.

Et le messager continua d’annoncer le message de Dieu qui consistait à avertir Pharaon et son peuple, il leurs a expliqué le sort des nations précédentes qui ont préféré l’égarement à la raison, et bien sûr, que le language de la compassion se manifeste dans la manière d’exposer le message de Dieu : «Celui qui était croyant dit : « O mon peuple ! Oui, je crains pour vous un jour semblable à celui des factieux, un sort semblable à celui du peuple de Noé, des ‘Ad, des Thamoud et de ceux qui vécurent après eux. Pourtant, Dieu ne veut pas d’iniquité envers Ses serviteurs !

O mon peuple ! Oui, je crains pour vous le Jour de l’interpellation mutuelle,

le Jour où vous tournerez le dos pour vous enfuir ; il n’y aura alors personne pour vous défendre contre Dieu. Celui que Dieu égare, personne ne le guide ».

Déjà Joseph était venu à vous avec des preuves décisives et vous n’aviez pas cessé de mettre en doute ce qu’il vous apportait. Puis, lorsqu’il eut disparu, vous vous êtes exclamés : « Dieu n’enverra plus aucun messager après lui ! » C’est ainsi que Dieu égare celui qui est transgresseur et incrédule.

ceux qui disputent sur les signes de Dieu sans qu’une autorité leur ait été conférée. Ils suscitent une vive réprobation de la part de Dieu et des croyants. C’est ainsi que Dieu met un sceau sur le cœur de tout tyran orgueilleux.) Al-Mu’min (40:30-35).

Et le dialogue finit par atteindre son sommet entre le Messager d’un coté, le Pharaon et son peuple de l’autre, dans les versets suivants qui nous montrent que le Pharaon insista sur son caractère divin et le Messager ,lui, sur son état de messager de Dieu l’appelant au salut : «Celui qui était croyant dit : « O mon peuple ! Suivez-moi ! Je vous guiderai sur le chemin de la rectitude.

O mon peuple ! La vie de ce monde n’est qu’une jouissance éphémère, mais c’est la vie future qui est la demeure de stabilité.

Celui qui fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son équivalent. Mais quiconque, homme ou femme, fait le bien en étant croyant, ceux-là entreront au Paradis où des bienfaits leur seront dispensés sans compter.

O mon peuple ! Qu’ai-je à vous appeler au salut, alors que vous m’appelez au Feu ?

Vous m’appelez à mécroire en Dieu et à Lui associer ce dont je n’ai aucune connaissance, mais moi, je vous appelle vers le seul Puissant, Celui qui pardonne généreusement.

Il n’est pas douteux que ce vers quoi vous m’appelez n’a nul droit d’être imploré ni en ce monde, ni dans l’autre, que notre retour sera vers Dieu et que les transgresseurs sont les hôtes du Feu.

Vous vous souviendrez de ce que je vous dis. Je confie mon sort à Dieu, car Dieu voit parfaitement Ses serviteurs ».» Al-Mu’min (40:38-44).

Quelle était la position du Messager ? Le Messager a exposé le contenu de son message dans le but de prendre soin de son peuple, et de leur montrer la réalité du monde dans lequel ils vivent et de l’au-delà. Il insista face au refus du message par son peuple qui appelait au châtiment et au Feu en échange de l’appel du message de Dieu qui appelait lui au pardon et au Paradis. Son message s’est suspendu dans leurs oreilles peut-être un jour trouvera t-il un chemin vers leurs consciences et leurs cœurs. Il courru se refugier chez Dieu et Dieu lui donna refuge, le sauvant du tourment de Pharaon : «Dieu préserva ce croyant de leurs machinations retorses et les gens de Pharaon furent enveloppés d’un dur châtiment :

le Feu, auquel ils sont exposés matin et soir. Le Jour où surviendra l’Heure, [l’ordre sera donné :] « Faites entrer les gens de Pharaon dans le plus rigoureux châtiment ! »» Al-Mu’min (40:45-46).

Telle est la loi établie par Dieu cotre tous les tyrans et leurs partisans, ainsi Dieu n’a pas dit : « Faites entrer Pharaon », mais a plutôt dit : »Faites entrer les gens du (Pharaon) ».

Les oppresseurs sont venus à partager entre eux le châtiment douloureux, parce qu’ils étaient comme des démons qui embellissent aux injustes leurs injustices et aux tyrans leurs tyran : «Pourtant, aujourd’hui, Nous allons te sauver en ton corps afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi. Certes, bien des hommes ne prêtent aucune attention à Nos signes.» Yûnus (10:92).

Quant à ceux qui ont crus en Dieu dans la foi sincère et ont fait des efforts dans son sentier et qui annoncent son message, Dieu les protégera et leur donnera son soutien : «Nous délivrerons ensuite Nos envoyés et ceux qui croient, car il est juste que Nous délivrions les croyants.» Yûnus (10:103).

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