Question :
Est-il permis par l’Islam de prêter à quelqu’un en dollars et de demander le remboursement dans une autre devise (euros, livres…), ou indice de sa prestation avec de l’or ?
Réponse :
Le différentiel des emprunts et des prêts peut être calculé en fonction des variations de la valeur de l’or, de l’argent ou du taux d’inflation.
Aujourd’hui l’or et l’argent ne sont pas utilisés comme monnaie, et sont devenus des marchandises comme les autres. Ils gagnent et perdent leur valeur avec le temps. Par exemple, alors que l’once d’or (31g.) était de 850 $ au cours des premiers mois de 1980, sa valeur a diminué à $ 335,5 le 9 Mars 1982. La perte de la valeur de l’or est plus élevée que le dollar dans ces deux années, mais la volatilité de l’or dans le marché boursier et l’évolution de sa valeur se produisent à court terme.
L’or est capable de maintenir sa valeur sur le long terme. La dépréciation du papier monnaie pourrait être calculée en fonction des variations de la valeur de l’or, et de cette manière, ceci pourrait nous protéger de la récéssion dans de nombreux cas.
Même si le taux d’inflation est le moyen le plus approprié pour calculer la dépréciation de la monnaie dans l’instant présent, il y a aussi des difficultés à déterminer le taux exact d’inflation.
La troisième manière est d’utiliser les devises étrangères qui sont valables sur le marché comme une base. Elles consistent aussi en des billets et sont donc exposées à la fois à l’inflation et aux fluctuations, parallèlement à l’évolution des marchés d’actions internationaux.
Par conséquent, il serait approprié de donner et de recevoir des bénédictions à l’autre (à la fois débiteur et tiroir) après le remboursement, seulement en cas de pertes potentielles ou inconnues, car il est très difficile d’identifier pleinement la perte de la valeur de l’argent dans le temps.
