Question :
Certaines femmes musulmanes qui travaillent dans les usines portent des pantalons et ne se couvrent pas la tête, selon les mœurs européens. Je n’arrive pas à joindre les deux bouts. Si une femme musulmane travaille dans ces conditions et arrive à se faire une vie et/ou à économiser de l’argent; quel est le jugement de l’Islam à ce sujet ?
Réponse :
Pour une femme, il est obligatoire de couvrir son corps quand elle est autour d’autres hommes à l’exception des membres de sa famille (qui ne peuvent l’épouser).
Le visage, les mains jusqu’aux articulations du poignet et les pieds jusqu’aux articulations de la cheville sont les exceptions de l’organisme Parce que tout en travaillant, il devient inévitable de découvrir les mains et le visage. Peu importe le sexe, il est du devoir de tous de travailler et de gagner sa vie. Selon un hadith, « Il est obligatoire pour tout homme et toute femme musulmane de chercher un moyen de gagner sa vie. »[1] Parce que, tous les musulmans ont besoin d’avoir un revenu afin de s’acquitter de leurs responsabilités.
Il est interdit à une femme musulmane de travailler si elle ne couvre pas les parties du corps tenues d’être couvertes. Cependant les revenus qu’elle a gagné en travaillant de cette façon ne sont pas illégaux, car obtenus en retour de son travail / effort.
Ainsi, cela serait considéré comme un péché car elle ne respecte pas le voile[2], mais son revenu mérité car gagné au travail.
« En ce qui concerne le port du pantalon chez la femme; elles peuvent porter des pantalons shalwar / amples qui ne révèlent pas les pièces ou les formes de leurs corps. Toutefois, le port de pantalons serrés qui révèlent les formes du corps de la femme est détestable (makruh) ».[3]
Il est interdits aux femmes de porter des vêtements révélants leurs formes. Les seins et les hanches sont des “belles parties (Zeenat)” féminines, comme mentionné dans le verset suivant, mais qui doivent toujours être bien cachées afin que les hommes ne puissent pas les remarquer :
«Dis aux croyantes de baisser leurs regards, de préserver leur chasteté, de ne montrer de leurs ornements que ce qui en apparaît nécessairement, de rabattre leur voile sur leur giron, de ne montrer leurs ornements qu’à leur époux, ou à leur père, ou au père de leur époux, ou à leurs fils, ou aux fils de leur époux, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou à leurs dames de compagnie, ou à leurs esclaves, ou à leurs serviteurs mâles incapables d’actes sexuels, ou aux garçons impubères indifférents à la nudité féminine; dis-leur encore de ne pas frapper le sol avec leurs pieds pour laisser entendre qu’elles ont des parures cachées. Et revenez tous à Dieu, ô croyants ! Peut-être atteindrez-vous le bonheur» Al-Nùr(24:31)
[1] Tabarani, Mu’jam al-Awsat, 9/ 277- 278 [2] Le code de la robe traditionnelle des femmes musulmanes appellent à la couverture de l’ensemble du corps sauf le visage, les mains et les pieds. [3] Abdul-Hamid al-Shirwan, Ibn Qasim Ahmad Shihabuddin ben Qasim al-Abbadi, Hawashi Ahmed b. Kasım el-Abbadi, Hawas ala al-Touhfat Muhtaj bi-Sharh al-Minhaj al-Maktabat al-Islamiyya, Istanbul, ty, v. 2, p. 112)
