Question :
Est-il possible de donner le prix de l’offrande de l’Aïd en aumône aux pauvres au lieu de sacrifier un animal et de distribuer sa viande aux nécessiteux ?
Réponse :
L’origine du sacrifice de l’Aïd réside dans une adoration accomplie par l’immolation d’un animal issu des bêtes de cheptel (chameaux, bovins, ovins) durant des jours bien précis (les 10, 11, 12 et 13 de Dhoul-Hijja), dans l’intention de se rapprocher d’Allah le Très-Haut. Si vous donnez de l’argent en aumône, vous serez récompensé pour l’aumône, mais vous n’aurez pas accompli le rituel du sacrifice.
Aider les pauvres et les nécessiteux est une œuvre de grande récompense et peut se faire de plusieurs manières. Cependant, le sacrifice de l’Aïd, en tant qu’acte d’adoration, porte une signification plus profonde que celle d’une simple aumône. Les actes d’adoration dans notre religion ne peuvent se substituer les uns aux autres : la prière ne remplace pas le jeûne, tout comme le jeûne ne remplace pas la prière.
Allah, Exalté soit-Il, dit :
{À chaque communauté, Nous avons assigné un rite sacrificiel, afin qu’ils mentionnent le nom d’Allah sur les bêtes de cheptel qu’Il leur a attribuées. Votre Dieu est un Dieu unique. Soumettez-vous donc à Lui et annonce une bonne nouvelle aux humbles.} (Al-Hajj, 22:34)
Le propriétaire du sacrifice peut en consommer une partie, en faire profiter sa famille, en offrir à ses amis, et en distribuer aux pauvres et aux nécessiteux.
