Question :
Comment le premier verset de la sourate At-Talâq définit-il la conduite à adopter lors de la répudiation d’une femme et quel rôle joue l’‘iddah dans cette situation ?
Réponse :
Bien que la maison mentionnée ici soit celle du mari, elle est qualifiée dans le verset de « maisons des femmes ». Si la maison appartenait à la femme, il n’aurait pas été question de la faire sortir de là. Cela montre que lors de la première et de la deuxième répudiation, tant que l’‘iddah n’est pas terminée, la femme continuera d’utiliser la maison comme si c’était la sienne. Le fait de sortir de la maison ou d’être expulsée n’indique pas que la femme se rend à un autre endroit pour revenir, mais plutôt qu’elle doit quitter la maison ou en être chassée. Le fait que la femme ne soit pas expulsée de la maison, qu’elle ne la quitte pas et que l’homme poursuive le calcul de l’‘iddah, ne sont pas des conditions pour la validité du divorce, mais des conseils facilitant la réconciliation du couple. Car faire partir la femme ou l’expulser de la maison pourrait aggraver la froideur entre les époux.