Question :
Je travaille dans la joaillerie. Certains clients nous demandent 10 g d’or à crédit. Dix jours plus tard, nous encaissons l’argent selon le cours du jour. Si cela n’est pas correct, comment devrions-nous procéder ?
Réponse :
L’échange d’or ou de biens précieux similaires servant de monnaie ou équivalents ne peut se faire que comptant.
Si, comme mentionné dans la question, le client demande un prêt de 10 g d’or, il est permis de lui prêter cette quantité exacte d’or ou bien son équivalent en TL, calculé selon le cours du jour. Toutefois, le prix de l’or (le cours) ne doit pas être déterminé par le client ou le bijoutier, mais par la Banque Centrale ou une autre institution nationale ou internationale indépendante des deux parties. C’est le cours fixé par cette institution qui doit être pris en compte.
Au moment du remboursement, les 10 g d’or doivent être restitués ou leur équivalent payé selon le cours fixé par ces institutions.
En résumé, une telle transaction ne peut se faire que dans un esprit d’entraide ; le bijoutier ne doit en tirer aucun profit. Car prêter de l’argent ou de l’or dans l’intention d’en tirer un revenu constitue un intérêt (riba).
